ATELIER MAI 2014
SIROPS, GELEES DE PRINTEMPS ET AUTRES GOURMANDISES par Catherine Blanquet
C'est à Reviers que Tutti Planti est installé. Documentation : Tutti planti 2014
En cette saison, Catherine travaille plutôt les fleurs et les plantes.
Nous allons donc, comme à l’atelier d’octobre 2013, faire appel à nos sens pour deviner 3 sortes de beignets : 2 fleurs en sucré et 1 plante en salé.
Le premier très fin sent à peine… l’acacia.
Le deuxième plus parfumé est… du sureau
À noter : dans la pâte à beignet, on peut ajouter de la fleur d’oranger.
Pour rester sur le thème du sureau, on déguste un sirop de sureau accompagné d’un toast de gelée de sureau.
Pour la gelée, il faut faire macérer les fleurs 2-3h. La gelée est délicieuse avec une tarte au fraises.
On peut faire sécher (naturellement ou par déshydrateur) les fleurs que l’on réduit ensuite en poudre : à utiliser dans une pâte à crêpes par exemple.
Les vertus du sureau sont multiples. En tisane, c’est sudorifique et diurétique, en compresse, il calme les inflammations oculaires.
Enfin le beignet salé est à l’ail des ours (alium ursinum) avec deux feuilles trempées dans la pâte.
On peut également le déshydrater, le faire en chips (un peu d’huile, au four à 140° pendant 5-6mn puis saler), en pesto (en début de saison plutôt, avec du chèvre sec râpé en guise de parmesan) et on peut congeler ce pesto en bac à glaçon pour l’utiliser ensuite dans des pâtes, en vinaigrette ou sur une tartine en apéro. On peut enfin aromatiser le vinaigre en mettant 5-6 feuilles à macérer.
Parmi les autres plantes, on peut citer la consoude à faire aussi en beignet (on prend deux jeunes feuilles l’une contre l’autre que l’on trempe dans la pâte), la fleur de pissenlit dont on tire une sorte de gelée rappelant le miel – la cramaillote (400 fleurs – juste le jaune – séchées au soleil, 2oranges, 2citrons, 1kg de sucre, faire cuire pendant 30mn les fleurs et fruits coupés en morceaux avec 1,5l d’eau, filtrer, mettre à cuire avec le sucre le jus récupérer) et les boutons floraux peuvent se faire en câpres.
Ensuite Michèle nous a fait visiter les serres avant les prochaines plantations : 200 jardinières sont prêtes.
Les ‘dames de Cahors’ (structures offertes il y a quelques années par la ville de Cahors, réputée alors pour son action florale) seront installées dans les jardins du casino. On rappelle l’engagement de Cabourg dans le fleurissement et Dominique se souvient que dès 1947 (son arrivée en ville), cette volonté existait.
On termine par une distribution de la plante fétiche de Michèle : l’alchémille.
LA RECETTE DU MOIS